Symptômes et Maladies
Ce qu'il faut connaître
Acné (adultes/adolescents)
Allergies
Ampoules
Angine
Anxiété
Aphtes de la bouche
Arrêt du tabac et sevrage tabagique
Asthme
Ballonnements, flatulences et aérophagie
Bleus, ecchymoses et hématomes
Bouton de fièvre ou herpès labial
Bronchite aiguë bénigne
Brûlures d’estomac
Brûlures de la peau
Chute de cheveux ou alopécie
Claquage musculaire
Conjonctivite, troubles de l’œil et de la paupière
Constipation
Contraception
Cors, durillons et œils-de-perdrix
Coup de chaleur ou insolation
Coup de soleil et allergie au soleil
Courbatures
Crampe musculaire
Cystite et infection urinaire
Démangeaisons ou prurit
Dents et gencives
Dépression légère
Dermite séborrhéique
Diarrhée aiguë
Digestion difficile ou dyspepsie
Douleur
Douleurs de l'arthrose et autres douleurs articulaires
Douleurs de l’anus
Douleurs de l’oreille et bouchons de cérumen
Douleurs du dos
Fatigue ou asthénie
Fièvre
Folliculites, furoncles et anthrax
Gale
Grippe et états grippaux
« Gueule de bois »
Hémorroïdes (crises hémorroïdaires)
Hypertrophie bénigne de la prostate (difficulté à uriner)
Insomnie (petit trouble du sommeil)
Jambes lourdes
Mal de gorge
Mal de mer, mal des transports
Mauvaise haleine ou halitose
Maux de tête et migraines
Mycose des pieds ou pied d’athlète
Mycose des ongles
Mycose vaginale ou candidose vaginale
Nausées et vomissements
Panaris
Pilule du lendemain
Piqûres d’insectes
Plaies et coupures superficielles
Poux, lentes et morpions
Prise de poids et obésité
Reflux gastro-œsophagien
Règles douloureuses ou dysménorrhées
Rhinopharyngite
Rhume de cerveau ou coryza
Rhume des foins ou autres rhinites allergiques
Saignements de nez ou épistaxis
Sécheresse de la bouche ou xérostomie
Sécheresse oculaire
Spasmophilie
Tests de grossesse
Torticolis et douleur de la nuque
Toux
Troubles de la ménopause et bouffées de chaleur
Verrues
Vers intestinaux
Vertiges
Mycose des pieds ou pied d’athlète Cela débute par des démangeaisons, des rougeurs, une fissure, puis apparaissent des petites peaux blanches qui pèlent, voire des bulles remplies de liquide. Parfois, la peau ressemble à une couenne blanchâtre, macérée, fendue et douloureuse, dégageant une odeur désagréable. C’est probablement une mycose des pieds (ou pied d’athlète). CE QU’IL FAUT SAVOIR Cette infection de la peau hautement contagieuse est très répandue : plus de 20% de la population française en serait atteinte et particulièrement les sportifs. Elle se niche le plus souvent entre les orteils, profitant d’un milieu humide et confiné. Sans traitement, l’infection au niveau du pied a tendance à se développer entre les orteils ou peut atteindre le dessus et le dessous des pieds, formant une zone rouge qui démange fortement. Ce type de mycose peut infecter les ongles (onychomycose) (voir Mycose des ongles). Mais la mycose peut aussi se glisser dans les plis cutanés, sous l’aine ou sous les seins et atteindre les muqueuses comme celles des organes génitaux. LES CAUSES Les mycoses sont provoquées par des champignons minuscules, des micro-organismes, qui se trouvent partout et parfois sur la couche superficielle de la peau. La chaleur et l’humidité accélèrent leur prolifération : transpiration excessive, chaussures fermées et mal aérées, marche pieds nus dans des lieux humides (piscine, salle de douche…). La contagion se fait naturellement au contact des surfaces ou des objets contaminés (sol, douches de salles de sport, pourtour des piscines, moquette des hôtels…). Attention ! Les personnes souffrant de troubles circulatoires ou prenant des médicaments affaiblissant le système immunitaire seraient plus vulnérables aux mycoses des pieds. LES INTERDITS Pas de traitement en automédication mais consultez votre médecin si : Vous avez des doutes quant à la nature de l’infection. Les lésions sont anciennes ou très étendues. La plante des pieds ou les ongles sont atteints. La peau des pieds est humide et sent mauvais. Les symptômes persistent ou s’aggravent malgré les traitements, même s’il y a eu une amélioration temporaire. Vous êtes diabétique. Ne poursuivez pas un traitement local en automédication mais consultez votre médecin si des lésions nouvelles apparaissent. Un prélèvement par un laboratoire peut s’avérer utile pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une mycose. Ne prolongez pas un traitement en automédication au-delà de la durée préconisée, même si votre mycose n’a pas l’air totalement guérie. Consultez votre médecin. Ne grattez pas les lésions sous peine de propagation aux autres zones du corps. N’arrêtez pas le traitement local avant la durée préconisée, même en cas de très nette amélioration. Cela peut provoquer une récidive. LES BONNES PRATIQUES c En prévention ou pour éviter le retour des mycoses sur vos pieds Ne gardez pas les pieds humides. Séchez-vous très soigneusement les pieds en sortant d’une douche, en essuyant chaque interespace entre les orteils, si nécessaire avec un sèche-cheveux. Talquez-les si vous transpirez facilement. Portez des sandales de plage ou des tongs dans les endroits publics humides (piscines, douches de salles de sport, hammams, saunas). Mettez des chaussettes en fibre naturelle (coton, fibre de lin, fibre de bambou). Ne portez pas de chaussures fermées pieds nus, surtout s’il fait chaud. Abandonnez les chaussures serrées et mal aérées. Évitez les semelles en caoutchouc et les chaussures type baskets ou tennis car la transpiration en est mal évacuée. Aérez vos pieds en vous déchaussant le plus possible. Évitez de porter 2 jours de suite les mêmes chaussures et changez de chaussettes tous les jours. c Pour réduire les risques de contagion Ne partagez pas les serviettes de toilette, les chaussons. Retirez les tapis des salles de bains. Lavez les carrelages, la douche, la baignoire à l’eau de Javel. LES MÉDICAMENTS En cas de mycose certaine (rechute d’une mycose diagnostiquée par le médecin) vous pouvez essayer un des médicaments vendus sans ordonnance. En cas d’échec, consultez votre médecin. De nombreux médicaments utilisés autrefois ont perdu de leur intérêt en raison de l’apparition de nouveaux produits plus efficaces et présentant moins d’effets indésirables. Ces antifongiques locaux sont disponibles sous forme de poudre, crème, émulsion, lotion ou solution cutanée. Ce sont : Les dérivés les plus efficaces sont les imidazolés dont les noms se terminent en -nazole (éconazole, fenticonazole, isoconazole, miconazole, sertaconazole). Guérison en général au bout de 3 semaines. La terbinafine que l'on utilise en une fois ou pendant une semaine selon la formule. Elle peut cependant provoquer une irritation de la peau en raison de la présence d’alcool parmi les excipients. Les autres substances (voir Tableau) sont sans intérêt. Le recours aux traitements par voie orale (sur prescription médicale) peut se révéler nécessaire. N’hésitez pas à consulter votre médecin en cas de doutes (si la mycose semble persister par exemple) car une mycose mal traitée peut se réactiver et contaminer l’entourage familial. D’où vient le nom « pied d’athlète » ? C’est parce que les sportifs ont très souvent des mycoses aux pieds que l’on parle de « pied d’athlète ». En cause ? Les chaussures de sport fabriquées le plus souvent en caoutchouc ou en d’autres matières qui ne laissent pas respirer la peau. Avec l’effort, le sportif transpire. Ses pieds restent humides dans des chaussures mal aérées. Les champignons ne demandent qu’à se propager ! Sportifs et amateurs de chaussures de sport, faites sécher vos chaussures (et vos baskets) à l’air et pas dans votre sac de sport ou dans un placard. (ICI TABLEAU) 51 ANTI-MYCOSE DES PIEDS (ICI FAVORI) 51.2 ECONAZOLE TEVA (ICI FAVORI) 51.1 DAKTARIN POUDRE (ICI FAVORI) 51.3 LAMISILATE MONODOSE